mardi 9 septembre 2014

Ce qui fonde l'être, ce n'est pas le temps, mais l'infini. Si l'entendement pouvait aller au-delà de l'être, il devrait dépasser l'infini. L'être est formé sur le modèle des poupées russes, par enchevêtrement successifs et le mystère de l'infini fait qu'on ne peut envisager de fin à cet enchevêtrement de l'être sans concevoir la disparition de l'être. Tout ce qui vient à l'idée de l'entendement se manifeste sous forme d'être. D'où l'incompréhension de l'infini : l'entendement ne peut concevoir l'infini que sous forme d'être, ce qui constitue une déformation et qui empêche de formuler l'hypothèse selon laquelle l'être n'est que la résultante harmonieuse du processus initial, selon lequel le réel ne commence pas en être, y compris sous forme de majuscule (indéfinie).

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