mercredi 24 juin 2015

Pourquoi vouloir une origine unique? Parce que le début, c'est l'un? Parce que l'individu, c'est l'un? C'est la configuration de l'être qui obéit à cette loi, mais c'est justement l'être qui signifie que la fin, c'est l'un, que l'on tend vers l'un depuis le multiple. Avant, il y avait quoi? Mais avant, c'est une question qui émane depuis l'être. Il n'y avait pas d'avant. Pour proposer une estimation qui serait comme l'état de nature une approximation, il faudrait envisager qu’existait une multitude de territoires de contradictions qui n'ont pu subsister qu'en sortant de cet état et en trouvant une unité qui est l'un. Cependant, le temps étant une expression liée à l'être, et le réel n'existant pas sans l'être, il faut penser l’articulation concomitante de cette différence qui est vécue comme une depuis son intérieur par l'une de ses créatures (de ses produits) parce qu'elle tend vers cette fin. Il fat donc inverser la considération : de l'avant vers l'après. A la limite, il n'y a pas d'avant, car tout avant est un mythe qui ne peut être restitué qu'en termes de concomitance, justement.    

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