L'incarnation monothéiste n'est pas aussi évidente que son prédécesseur polythéiste : le polythéisme est forcément incarné, au sens ou il s'inscrit dans une opposition de forme concrète et originelle, tandis que le monothéisme se montre plus abstrait. La force du christianisme consiste à proposer une incarnation, alors que le judaïsme oscillait de façon intenable entre tribalisme et universalisme. Le christianisme universalise le judaïsme, au sens où il propose l'incarnation universelle et définitive : sans opposition.
Les bonnes intuitions du nihilisme
Il y a 6 ans
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