dimanche 26 juin 2011

La difficulté à intégrer le causalisme signifie que la nécessité est un schéma explicatif de la causalité faux et que par rapport à une causalité (multiple) le but n'est jamais écrit à l'avance, mais reste à proposer. Le réel en d'autres termes est malléable.
L'explication au morcellement constaté dans l'être : il correspond à l'application quasi superposée du principe de contradiction existant dans l'état (non viable) du non-être - appliqué à l'état d'être suscité par reflet coexistant et correspondant..

mercredi 8 juin 2011

Le principe des contraires définit l'état du non-être ou du chaos, qui en se résout par le reflet qu'en la production viable d'être. Les trois formes, les deux états d'être et de non-être plus le reflet de structure différente, produisent l'Un. Outre qu'Héraclite et son statu quo se trouve invalidé par sa propre théorie de la stabilité grâce aux contraires, c'est surtout dans l'époque moderne la théorie physique explicitement nihiliste et biaisée en théorie ontologique de l'entropie propose que le réel conduise vers la destruction. Non plus le maintien, mais la décroissance. Les deux états se superpose grâce au lien du reflet. Telle est l'unité. Dernier détail : le reflet n'est pas de même composition que les deux états. Voilà qui explique la complétude différente du prolongement ontologique de facture transcendantaliste. La complétude uniforme ou homogène n'est pas possible. Elle rend impossible la liberté, car on ne peut être libre que dans l'incomplétude. Mais l'incomplétude est l'expression négative de la complétude. Elle indique que la complétude homogène est fausse et que la seule complétude viable est de facture différente et hétérogène. Du coup, le reflet devient compatible avec la liberté au sens où il instaure une complétude différente de la structure des états. L'enversion est la complétude différente.
Il est tout à fait possible et envisageable que l'opposition de départ d'Aristote contre Platon parte non pas de la croyance dans le non-être ou de la recherche d'un principe de réel maximal - mais du constat selon lequel Platon peine à concilier la liberté et l'Etre comme prolongement de l'être.