dimanche 30 octobre 2016

Qu'est-ce que Dieu? C'est celui qui s'il existe donne du sens. Mais il n'est pas nécessaire qu'il y ait un Dieu pour qu'il y ait quelque chose. Ainsi, Dieu n'est pas nécessaire, mais la nécessité serait qu'il y ait un ordre matériel dont le principe de perpétuation serait inhérent si l'on veut. C'est étrange, mais ce serait possible. Dès lors, Dieu viendrait se surajouter au nécessaire et ne serait pas le nécessaire, mais l'améliorateur. Il serait celui qui pourrait ne pas être et dont le but serait d'être plus que le minimum nécessaire.
Il n'est pas besoin de chercher à définir un début à l'être, dans une forme de régression à l'infini, car la conception d'un début et d'une fin ressortit typiquement du raisonnement interne au fini, donc à l'être. Il convient en conséquence que l'être ne soit pas causé par une cause, mais par une substance complémentaire qui fonctionne comme quelque chose qui se contracte et s'étend sans début ni fin. Autrement dit, il importe qu'il n'y ait ni début ni fin au réel, mais qu'il faille changer de conception pour mieux l'appréhender.
Qu'est-ce que l'idée de châtiment après la mort? Si l'être existe de manière concomitante avec la malléabilité, alors l'être qui est libre de mal faire se détruit en tant que forme, c'est-à-dire qu'il perdure à l'état de forme détruite et qu'il empêche une telle forme de s'insérer dans le processus d'unification ultérieur. La punition est donc terrible. 
Elle n'émane pas d'une instance qui serait toute-puissante et qui n'aurait pas besoin de ses créatures, mais d'un processus qui s'est constituée autour de la nécessité de perdurer et de la liberté d'en donner la forme la plus adéquate. De la même manière qu'il existe de nombreuses lois qui régissent de manière constatable le réel, il est normal que des lois régissent la malléabilité. 
 
Si l'on conçoit la malléabilité comme le complément à l'être fini, alors il y a concomitance des deux ordres, celui que l'on prend pour l'éternité et celui que l'on nomme être. Pendant que nous vivons, nous connaissons en regard ou en miroir une forme articulée, qui n'est pas de l'indéfini, mais de la construction. Chaque forme part d'une situation morcelée et s'unifie, ce qui fait que Dieu est ce qui s'unifie, le processus d'unification, il n'est pas ce qui est parfait et qui crée en plus. L'éternité n'est pas après l'être, mais pendant. Chaque forme d'être existe parce qu'elle est imbriquée à de la malléabilité. Autrement dit, elle prépare le futur, qui signifie l'unification des formes actualisées en être, et elle reste ce qu'elle a été et qu'elle ne cessera pas d'être. 
Dieu est en construction, en élaboration, dans un grand jeu dans lequel chaque forme qui est constitue la fine pointe de ce qu'il est et dont la liberté est le garant de l'existence de Dieu. Sans liberté, le réel ne pourrait se déployer de manière pérenne, puisque il n'est pas constitué de manière parfaite à l'avance et existe en plus de manière inexplicable (en quoi l’Être aurait-il besoin de l'être?). Le rôle de chaque forme est donc décisif.

mardi 18 octobre 2016

La liberté est ce qui suit la nécessité. Qu'est-ce que la nécessité? Elle exprime l'idée selon laquelle il ne peut y avoir de non-être. Autrement dit, le réel est fait de telle texture qu'il est incompressible. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Parce qu'il n'est pas possible que la structure du réel disparaisse. Si on la recompose, elle est constituée de malléable. Or le malléable peut aller du minimum au maximum, se tendre ou se distendre, mais il ne peut se réduire à néant, car le minimum reste quelque chose qui au lieu de poursuivre dans la décroissance vers le rien rebondit vers du plus, comme un ressort. Il faudrait estimer que si un tel état advenait, ce qui ressortit de la reconstitution, il faudrait parler de contradiction. La contradiction s'avère indestructible, car incompressible.
La liberté est ce qui suit la nécessité. Qu'est-ce que la nécessité? Elle exprime l'idée selon laquelle il ne peut y avoir de non-être. Autrement dit, le réel est fait de telle texture qu'il est incompressible. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Parce qu'il n'est pas possible que la structure du réel disparaisse. Si on la recompose, elle est constituée de malléable. Or le malléable peut aller du minimum au maximum, se tendre ou se distendre, mais il ne peut se réduire à néant, car le minimum reste quelque chose qui au lieu de poursuivre dans la décroissance vers le rien rebondit vers du plus, comme un ressort. Il faudrait estimer que si un tel état advenait, ce qui ressortit de la reconstitution, il faudrait parler de contradiction. La contradiction s'avère indestructible, car incompressible.