lundi 2 janvier 2012


Partons d'un constat physique : le donné/le fini = l'homogène. Dans ce cas, pourquoi l'homogène n'est-il pas l'infini?
1) L'homogène ne peut être évalué identique que dans un système de comparaison qui implique son extériorité (l'évaluation implique son extériorité).
2) Si l'homogène était infini, le réel serait bloqué en état de destruction (le blocage = la destruction).
Le moyen que Dieu a trouvé pour rendre pérenne (débloquer) le donné (le bloqué) est (dans son sens d'actualisation) de le faire grandir en rendant compatible l'être fini et le faire hétérogène (inadéquatement baptisé non-être par le nihilisme). L'homogène constitue la possibilité d'exister à condition qu'on lui adjoigne le faire.
Le donné est une bonne définition de l'être, à condition qu'on ne commette pas l'erreur cardinale qui consiste à entourer l'être de non-être nihiliste - et non de faire néanthéiste. Aux débuts de la métaphysique, les disciples d'Aristote ont créé une philosophie promise à la péremption - finie comme l'être ainsi défini; à la fin de la métaphysique, aux temps de Heidegger, on verse dans l'idéologie la plus virulente et désaxée et l'on enterre la métaphysique par l'abence de possibilité de la réformer, congelée.