vendredi 27 février 2015

La mort ne concerne que l'être, pas son lien avec le malléable.

mardi 24 février 2015

Il serait audacieux d'estimer que nous allons, après notre mort, accéder à un statut différent de celui que nous subissons, non seulement supérieur en tous points, mais définitivement paré de l'absolue perfection. Il serait plus lucide de considérer que notre condition d’être se montre en constante connexion avec ce qui n'est pas de l'être et relève du malléable. Cet état n'obéit pas à la loi du cycle circulaire, comme le conjecturaient les Hindous avec leur dogme de la réincarnation, selon lequel ce qui est revient sous une forme déjà existante. S'y ajoute le projet de rétribution et de punition. Pour ce qui est de cet éternel retour, notre connexion entre l'être et le malléable aboutit à un schéma de type algorithmique et non linéaire, donc imprévisible, qui peut aboutir à des phases de destruction et de reconstruction, mais qui n'est pas circulaire, et dont le sens consiste plutôt à se trouver constamment relié aux formes de malléable. L'importance de la forme réalisée par l'être est dérisoire et c'est ce qui explique que l'être, bien qu’il obéisse dans le fini à des lois physiques stables, suive, quand on y regarde bien, des lois qui défient cet ordre physique et qui se révèlent de ce fait en disjonction. Quant à l'hypothèse de la rétribution, l'être qui commet du mal voit son lien avec le malléable se détruire, ce qui risque de changer son être en relation avec la forme malléable qui le complète.

vendredi 13 février 2015

Si Dieu n'existe pas, c'est qu'il est autre que ce qu'on nomme tel; mais il peut encore exister dans un autre sens.
L'absolu n'existe pas.
Qu'est-ce que la création? 
Les créatures sont imparfaites parce que "Dieu" est imparfait - l'imperfection n'implique nullement que Dieu fonctionne sur le même mode que ses créatures...

mardi 10 février 2015

Sans être, Dieu serait un champ de ruines.

dimanche 8 février 2015

Si l'homme n'a pas réussi à identifier Dieu, depuis le temps qu'il le recherche, c'est qu'il ne l'a pas posé sous la forme adéquate. On peut définir cette forme  comme transcendantaliste, avec deux options : le polythéisme et le monothéisme. Il reste à définir Dieu de telle sorte qu'il soit connaissable, sachant que Dieu ne peut exister qu'à partir du moment où il existe sous une forme différente des structures que nous connaissons, ce qui explique que nous ne puissions estimer sa manifestation certaine.

mardi 3 février 2015

Le réel n'est pas irrationnel du fait des limites de la raison; le réel est créatif (la raison est subordonnée à la créativité).
Dieu est ce qui lie, en ce que le principe de départ, en tant que reconstitution, serait la contradiction, puis que le réel est formé de l'entrelacement entre malléabilité et être.
L'explication n'est pas à chercher dans le fondement, mais dans la différence entre ce qui est et ce que l'être contient de malléabilité.