mardi 29 décembre 2015

La figure de l'inclusion permet de lever la contradiction initiale.
La liberté est inexplicable dans un système d'être univoque et linéaire. Mais sa configuration s'explique pleinement si le réel n'est pas déjà constitué et si son extensibilité rend imprévisible son développement.
L’être n'est pas constitué de manière linéaire, mais en inclusion, sur le modèle du corps qui contient un univers dans le moment où il fait partie d'un univers qui l'excède de toutes parts (domaines de l'infiniment grand et de l'infiniment petit). Il n'est pas besoin qu'il y ait une infinité de mondes construits sur ce modèle, comme l'on parle de système de multivers, car le propre de l'infini n'est pas d'être indéfini, selon le raisonnement issu de Descartes pour l'époque moderne, mais extensible. Deux suffisent, du moment qu'ils sont potentiellement extensibles. 

samedi 19 décembre 2015

Dieu signifie unification (et non plus unité).

dimanche 13 décembre 2015

Dieu est ce qui se construit.

lundi 7 décembre 2015

La réunion du religieux et de la philosophie laisse augurer d'une transformation importante du religieux, qui ne sera plus un discours tenu pour définitif, mais qui sera une méthode pouvant donner lieu à des hypothèses différentes (par exemple en fonction des cultures planétaires dans un futur où l'homme aura conquis l'espace au point de réussir à implanter des atmosphères, comme chez Asimov).
Dieu désigne le but de l'existence, mais pas l'unité mystérieuse qui préexisterait (on comprend que Dieu soit tenu pour incompréhensible, y compris par ses plus fervents fidèles, de quelque bord qu'ils soient). Dieu n'existe pas et il n'existera jamais, vu qu’il est en formation et qu'il ne saurait être exclusivement ramené à l'être. Dieu existe comme idéal incompréhensible pour les existants qui forment les chaînes disjonctives, tout comme il prend également le sens de la réunion vers laquelle tend le réel, sans que cet idéal ne s'incarne dans l'histoire, le temps ou l'existence. Dès lors, Dieu est l'antithèse de la contradiction.
Ce qu'on nomme réel en son sens présent doit nécessairement se situer sur deux niveaux, avec la possibilité de créer d'autres niveaux (le futur) et avec l’explication de ce qu'est la vie après la mort : le passé est les niveaux anciens qui ont été remplacés par la succession continue des deux nouveaux (provisoires). L'ensemble est l'unité, comme idéal plus que comme existence effective.
Quand on cherche une fin explicative au réel, on se trompe de but, car la fin du réel importe peu, puisque le réel se trouve en constant changement. Ce qui compte c'est de comprendre quelle forme prend l'être pour s'adapter au changement (il ne saurait ainsi prendre une forme unidimensionnelle, mais le changement par malléabilité implique que la forme soit disjonctive, au sens où elle comprend en son sein le saut qualitatif d'un niveau à un autre).

jeudi 3 décembre 2015

Le réel se déploie par strate ou niveau, qui ne semblent infinis que parce qu'ils sont fort "étendus". Quand il s'agit d'envisager l'infini, on passe d'un niveau fini à un autre, sans que le problème de l'unité ne réside dans le problème du dernier niveau de réalité, comme s'il en existait un. Dans un système où l'on peut sans peine créer un niveau supérieur, l'infini qu'est la malléabilité remplace ce faux problème par l'explication de ce qu'est l’unité : une faculté ou une capacité de créer ce qui n'existe pas, car ce qui existe est ce qui est. On tient du coup, de manière connexe, l’explication à ce que serait l'existence après la mort : le fait de relever d'un certain niveau, permettant à la suite du segment dont il est une partie d'exister. Mais il faudrait entendre par segment une forme en disjonction, qui passe d'un niveau à un autre, et n'en reste pas au même niveau, sur le mode linéaire.

mercredi 25 novembre 2015

L'idée de rien est incompatible avec l'idée de malléable. On ne peut remonter au-delà de la destruction imposée par la contradiction sans remarquer qu’elle n'engendre pas la disparition, mais sa résolution - en être. L'idée est concomitante à ce que le monde soit et qu'il ne puisse pas ne pas être, l'idée de rien étant de ce fait concomitante.

mardi 24 novembre 2015

Le fait que la fin n'existe pas dans toute histoire indique que le réel n'a pas de fin, autrement dit que si le réel poursuit un but, qui ne saurait être celui d'une de ses parties, il ne rejoint pas un dessein qui préexiste, de manière duplicatoire ou hallucinatoire, mais il l'invente, du fait que l’être soit ouvert ne signifie pas que rien existe aussi, mais que l'être est extensible (qu'il n'y a donc rien en dehors de cette extensibilité, sinon la mauvaise compréhension de ce qu’elle est - et sa transposition en étendue, sous la forme d'être. La fin n'existe pas, ou alors il convient de parler de fin ouverte.

lundi 23 novembre 2015

Le réel est un terme qui permet de faire coexister sous la même identité deux idées qui sont tenues d’ordinaire pour inconciliables : l'être et le différent, à condition de tenir le différent pour le malléable.
La mort est une bonne nouvelle, en ce qu'elle permet à l'être d'échapper à la disparition, en se renouvelant par la production d'êtres nouveaux, reproduits et différents.

dimanche 22 novembre 2015

Pourquoi les gens ont-ils si peur de mourir sans pouvoir l'expliquer pour autant? C'est parce qu'ils savent qu'ils vont perdre leur vie et qu’il n'y a aucune certitude que la vie après la mort, telle qu'elle se trouve codifiée comme une liberté infinie, se produise. En fait, nous comme constitués de processus de résolution des contradictions initiales et chacune de nos vies sont des segments brisés sur cette ligne. Nous ne disparaissons jamais en tant que nous inspirons continuellement ce qui suit (que ce qui nous précède et qui nous suit soit différent s'explique par le besoin de maintenir l'être par le changement). L'éternité de ce que nous sommes est ressenti comme si précieux parce que nous en sommes la fine pointe et la plus singulière - en même temps notre éternité n'est pas infinie liberté, mais puissance de créativité singulière, à laquelle nous participons une fois que nous sommes morts pour cette vie. Il s'agit d'une espèce de réincarnation dynamique, qui tend vers l’unification en partant du multiple, ce qui fait dire en passant que Dieu serait plus ce qui va exister que ce qui existe déjà.

samedi 21 novembre 2015

La différence dans l'être seul ne s'explique pas, alors que la différence s'explique par l'existence du malléable conjointe à l'être. Que le changement se trouve expliqué n'est pas rien, car le discours le plus pointu sur ce sujet de l'être, l'ontologie, ne parvient qu'à expliquer le changement en - autre. Ce qui revient à différer l’explication, alors qu'il convient d'en offrir une définition positive, ce que fait l'alternative de la malléabilité.

mercredi 18 novembre 2015

La question de la vie après la mort est mal posée. Il faudrait plutôt parler de l'action après la mort, au sens où il existe une différence entre la vie de l'être et l'action du malléable, qui est faire. De ce fait, faire, c'est préparer au mieux la poursuite de ce qu'on n'est déjà plus en ce nouvel être qui est déjà. L'être qui meurt n'accède pas à l'éternité, comme un état de perfection béate. Il devint le moteur, l'inspiration, l'auteur au sens étymologique de garant, du nouvel être qu'il a enfanté quand il était être et qu'il continue à soutenir, une fois qu'il n'est plus.

samedi 14 novembre 2015

Et si ce que nous appelons vie éternelle ne signifiait pas l'accession des existences finies à un domaine unique et incompréhensible d'éternité, qui selon de nombreuses conceptions transcendantalistes, nous aurait été révélé; mais le fait de représenter des segments de cette réalité qui ne peut que se reproduire pour persister dans sa manifestation? Alors l'existence ne disparaîtrait jamais, mais accompagnerait dans une dimension connexe malléable l'existence. Alors l'éternité ne serait pas ailleurs. Alors l'idée de simultanéité de l'éternité s’expliquerait par cette image.

samedi 31 octobre 2015

Il n'est pas possible qu'une intelligence finie relevant de l'être puisse comprendre le réel au-delà de l'être? Nous ne pouvons que mettre en place une approximation, qui vaut comme reconstitution.
Dieu est l’unificateur (et non l'un). Dès lors, il ne saurait se comprendre qu'au futur.

mercredi 21 octobre 2015

Le singulier vient du dédoublement.

samedi 10 octobre 2015

La formidable violence que l'on constate engendre également une fascination constante qui ne s'explique pas si elle est si dangereuse et seulement à repousser. Sa positivité provient de sa fonction dans l'ordination des choses : la conversion constante du malléable indéfini en être défini (de manière singulière) implique comme convertisseur la violence.

jeudi 24 septembre 2015

Et si Dieu désignait l'ensemble de l'être?

jeudi 23 juillet 2015

Si l'on parle de créativité et non de création, de faculté et non d'état, c'est que la création est la mauvaise compréhension de ce qu'est la créativité, voire sa compréhension dans une mentalité engoncée dans l'être, c'est-à-dire l'articulation de l'être avec la malléabilité : du coup, la créativité ne peut être un état, donné, mais une faculté, dont le propre est de se déployer dans la possibilité. Quand on parle de possible, on reconnaît que le réel n'est pas seulement constitué d'être, et que ce qui n'est pas de l'être relève d'une texture différente, qui n'est pas un donné différent de l'être, mais qui explique justement pourquoi l'être a besoin d'un complément (pas de plusieurs). C'est ici qu'intervient l'hypothèse selon laquelle la faculté est différente autant que complémentaire du donné. La créativité - de l'être.
L'activité philosophique est parfois décrite comme le fait de penser l'ensemble du réel, sans qu'on nous explique alors comment on y parviendrait. Autre défaut de cette proposition : elle propose une image du réel stable, sans chercher à expliquer le changement. On peine à expliquer l'origine des idées. Qu'est-ce que la créativité? Au lieu d'en faire une spécificité divine, dont la capacité humaine ne serait que le dégradé, ce qui n'explique pas davantage la créativité en tant que telle, il serait temps de se demander ce qui fait la spécificité de la créativité par rapport à la raison. Pourquoi envisager la créativité comme une faculté plus que comme un état - alors que la raison est définie selon cette seconde acception? Il est étonnant qu'on envisage la raison comme la faculté propre à la philosophie, car son activité propre consiste à diviser ce qui est, à décortiquer ce qui est. Comme telle, ses ressources sont importantes et il n'est cohérent que la raison ait été tenue pour la faculté propre à la philosophie, sauf si celle-ci se déploie dans l’univers de l'être. En découvrant que la philosophie a pour mission principale de permettre à l'homme de sortir de l'être exclusif, de cette vision atavique du réel homogène, la philosophie se rend compte par là même que la raison n'est pas la faculté qui définit la philosophie. C'est en se rendant compte que le réel est composé de malléabilité et d'être que la philosophie prend conscience de ce qu'est la créativité, tant pour elle que pour les pratiques artistiques, qui en constituent l’approche indirecte : c'est la faculté, non à embraser l'ensemble du réel tel qu'il est donné, mais le réel tel qu'il évolue, de telle sorte que se montrer créatif, c'est appréhender le réel tel qu’il sera et donc connecter l'être avec le malléable, au moins sur la prochaine forme. Raison pour laquelle on se montre surpris de ce que les œuvres véritablement créatives anticipent sur sur ce que le réel est devenu. 

lundi 20 juillet 2015

Quand quelque chose existe, elle existe selon un processus d'adjonctions dont la dernière ignore l'ensemble, du fait de la progression de cette série de manière discontinue et par sauts, du fait de son déroulement hétérogène par l'existence du malléable.
Dieu est l’action qui se fait, non ce qui est.
Ce n'est pas la création qui engendre le réel, mais le réel qui devient créatif en tant que tel. La reconstitution des origines, sur le modèle de l'état de nature, permet de constater qu'il n'y a pas d'avant le réel, et que la simultanéité, pour incompréhensible qu'elle nous semble, pour inaccessible qu'elle s'avère à notre compréhension, la simultanéité est la limite de l'explication de type néanthéiste, tout comme le transcendantalisme s’empêtrait dans l’Être et l'explication par l'homogénéité. Il existe une limite, mais elle permet en tout cas de comprendre que la création est postérieure à la simultanéité, qu'elle comprend le déroulement du réel et qu'elle tend vers l'unification sans jamais y parvenir. Le principe de création, qui est le principe fondamental, pourrait se définir comme l’unification. La liberté signifie que la création est donnée par la simultanéité aux créatures de manière totale, ce qui implique que l'acte de création ne découle pas des intentions d'un planificateur, et que la liberté des créature n'entre pas en contradiction avec la prédestination, ce qui est le cas chez Descartes et chez tous ceux qui postulent un Dieu providentiel. La liberté n'est telle que si elle est totale pour les créatures et qu'elle n’entre pas en concurrence avec une prédestination qui lui serait précédente et qui la rend inexplicable. La restauration de la liberté n'est possible qu’avec l’abandon de l'hypothèse Dieu en tant que prédestination et la redéfinition de Dieu comme ce qui suit, non ce qui précède (rendant inutile ce qui suit, car soit Dieu est parfait, soit, s'il est imparfait, il ne peut être avant et seul sans rendre nécessaire une explication antérieure à l'infini. En somme, Dieu est le produit d'une vision obnbilée par l'être, ce qui ne ruine pas l'idée d’éternité, mais l'oriente du côté de la créativité).
La création ne peut être la cause du réel, mais ce qu'on nomme le réel est créatif. Pour comprendre les origines du réel, il faut recourir à une approximation et à une reconstitution qui les rendent explicables dans l'ordre de l'être. Selon l'être, le réel se diviserait en deux entités inséparables et concomitantes : l'être et le malléable, l'un état, l’autre propriété (malléabilité), qui permet à l'être de perdurer et d'évoluer en s’étendant (véritable définition du changement). Mais cette origine ne permet pas d'expliquer pourquoi il y aurait un départ, sans antécédent. C'est que cette notion est une analogie propre à l'être, sur le modèle de la naissance; mais elle ne tient pas compte de ce qu’il n'est pas d'être sans malléable et que la simultanéité est ce qui remplace l'illusion "ontocentriste" de début.

dimanche 19 juillet 2015

La création est inhérente au processus de réalisation du réel. Le réel doit sans cesse créer pour ne pas en rester au stade des contradictions, mais cette entreprise ne vient pas d'un inspirateur conscient, au sens d'un démiurge, plutôt d'un processus qui part d'une certaine impersonnalité, et qui la fabrique. La création consiste ainsi à créer de l'être à partir de la malléabilité, et elle désigne moins un Dieu qui couvrirait l'ensemble du champ de la réalité que le fait que les créatures créées par ce processus deviennent de plus en plus créatrices, au nom d'une créativité qui est faculté, non état, et qui se manifeste a posteriori, aussi bizarre cette hypothèse puisse-t-elle sembler.  On pourrait parler, plutôt que de création continue, de création croissante.
Le propre de la nécessité n'est pas d'être antithétique à la liberté, mais elle est son fondement qui implique son dépassement - son minimum en accroissement. Le propre du mimimum-maximum se résout par l’explication de l'extensibilité, selon laquelle le fondement en constitue le point de départ parfait qu'il convient de ce fait de retrouver; mais le fondement à partir duquel le processus commence et s'étend. La liberté constitue non pas l'opposition à la nécessité, mais son prolongement et son complément. D'une manière générale, ce que l'on prend pour des oppositions et des différences irréconciliables sont bel et bien des différences, mais sur le mode complémentaire.
Il est impossible d'imaginer qu'il y ait rien, puis quelque chose de créé de manière miraculeuse et incompréhensible, parce que c'est un mode de penser qui découle de la logique de l'être, qui comporte un début et une fin; mais pas du réel, en ce que le terme désigne ce qui dans l'existence excède l'expérience de l’être. Dans le réel différent, il est impossible de concevoir l'être indépendamment du malléable, de telle sorte que cette coexistence implique que le début soit un mythe, ou plutôt un mythe appliqué au réel (mais valable dans le giron de l'être). On ne peut aborder la question des origines du réel sans remarquer qu'elles n'ont pas de sens, puisque la création fait partie de sa spécificité, selon laquelle il n'est pas possible de concevoir l'être sans le malléable, en particulier sans simultanéité. Est simultané l'être et le malléable. Imaginer l'être sans le malléable déforme le réel et valide l'illusion de début. Mais les deux simultanéités ne forment pas un tout complet, ce qui relèverait encore de l’illusion liée à l'être, mais un tout incomplet, dont le propre est d'être en expansion constante et potentielle, et non pas dans un cas de stabilité linéaire. L'incomplétude n'étant pas figée, elle ne peut être considérée comme complétable par un complément lui permettant de devenir enfin complète. Le réel est incomplet, mais non d'un incomplet figé qui réclame son complément, plutôt d'un incomplet dynamique qui lie sa pérennité à sa plasticité, véritable clé pour résoudre l'indéfinition de l'Etre.
Le réel résout les contradictions en processus.

vendredi 3 juillet 2015

Comment peut-on estimer que l'un est infini? Parce qu'on lui adjoint une majuscule initiale?

mercredi 24 juin 2015

Pourquoi vouloir une origine unique? Parce que le début, c'est l'un? Parce que l'individu, c'est l'un? C'est la configuration de l'être qui obéit à cette loi, mais c'est justement l'être qui signifie que la fin, c'est l'un, que l'on tend vers l'un depuis le multiple. Avant, il y avait quoi? Mais avant, c'est une question qui émane depuis l'être. Il n'y avait pas d'avant. Pour proposer une estimation qui serait comme l'état de nature une approximation, il faudrait envisager qu’existait une multitude de territoires de contradictions qui n'ont pu subsister qu'en sortant de cet état et en trouvant une unité qui est l'un. Cependant, le temps étant une expression liée à l'être, et le réel n'existant pas sans l'être, il faut penser l’articulation concomitante de cette différence qui est vécue comme une depuis son intérieur par l'une de ses créatures (de ses produits) parce qu'elle tend vers cette fin. Il fat donc inverser la considération : de l'avant vers l'après. A la limite, il n'y a pas d'avant, car tout avant est un mythe qui ne peut être restitué qu'en termes de concomitance, justement.    

mercredi 17 juin 2015

Nous cherchons avec entêtement et empressement hâtif l'origine des choses, alors que nous devrions nous intéresser plutôt à leur fin.

dimanche 31 mai 2015

La question : "A quel niveau de l'être nous situons-nous?" est à l'examen oiseuse. Car le propre de l'être n'est pas de rester tel, identique en ce sens, mais de s'accroître et de changer, selon la propriété complémentaire du malléable.

vendredi 22 mai 2015

Comment se fait-il que l'étant ignore son identité et existe d'une manière tâtonnante? Pourquoi l'être n'a pas accès à la vérité? Peut-on se satisfaire du mythe du péché originel, qui impose son dogme, mais n'explique rien? Comment expliquer que l'être ne comprenne pas l’Être, si l'être imparfait se trouve complété par l’Être complet, parfait...? L'explication devient plus claire si l'on considère que l'être n'est pas complété par l'être, mais par une réalité différente, d'ordre malléable, dont la différence empêche précisément la reconnaissance. L'être ne peut reconnaître ce qui le complète et qui est nécessaire à la résolution de son imperfection. C'est du fait de cette résolution différentielle que l'incompréhension se produit, car l'étant ainsi créé pour résoudre le problème n'est pas capable de comprendre le processus de résolution.    

lundi 18 mai 2015

L'impression selon laquelle le réel n'en finit pas donne la définition usuelle, quoique confusionnelle, de l'infini. L'infini renvoie à y bien regarder à ce qui est en voie de création et qui de ce fait peut à tout moment accroître son opération de création, de telle sorte que l'observateur estime que la création existe déjà et qu'elle est infinie.

jeudi 19 mars 2015

La question cruciale de la représentation est : perçoit-on les choses telles qu'elles sont (selon le point de vue de Dieu, d'après l'acception monothéiste) ou a-t-on un point de vue (comment le qualifier adéquatement?) déformé, partial? Et si oui, pourquoi?
L'éternité est une mauvaise compréhension de la permanence, car ce qui reste quelque chose ne le reste que parce qu'elle change tout le temps de forme, ce qui constitue la parade trouvée par la contradiction pour perdurer autrement qe sous sa forme initiale intenable. Le changement est une invention qui vient du fait que l'initial "reconstitué" n'est pas le même, mais le contradictoire. Du coup, la conception de l’éternité, en proposant une approche fixiste, considère que ce qui est éternel est ce qui ne change pas de forme, ce qui implique qu'il faille revenir aux commencements pour trouver cette forme et que tout le développement soit superflu, voire repose sur le caprice. Le fonctionnement du réel devient inexplicable, parce qu'il est mal compris.

mercredi 18 mars 2015

La seule unité qui existerait se résumerait à la fantasmatique contradiction, qui est un état de reconstruction.
La distinction est la fin du principe de non-contradiction. Contredire, c'est unifier, ce qui rend le mythe de l'unité tout aussi contestable que la complétude.
L'éternel retour, chez les Hindous en particulier, traduit la mauvaise compréhension par la mentalité transcendaliste et atavique de ce qu'est le renouvellement tel que l'entend le néanthiste : la faculté qu'a la contradiction initiale de susciter de la nouveauté dans sa résolution en être, et non de recommencer toujours la même forme, représentée en cercle, ce qui traduit l'incompréhension.

vendredi 27 février 2015

La mort ne concerne que l'être, pas son lien avec le malléable.

mardi 24 février 2015

Il serait audacieux d'estimer que nous allons, après notre mort, accéder à un statut différent de celui que nous subissons, non seulement supérieur en tous points, mais définitivement paré de l'absolue perfection. Il serait plus lucide de considérer que notre condition d’être se montre en constante connexion avec ce qui n'est pas de l'être et relève du malléable. Cet état n'obéit pas à la loi du cycle circulaire, comme le conjecturaient les Hindous avec leur dogme de la réincarnation, selon lequel ce qui est revient sous une forme déjà existante. S'y ajoute le projet de rétribution et de punition. Pour ce qui est de cet éternel retour, notre connexion entre l'être et le malléable aboutit à un schéma de type algorithmique et non linéaire, donc imprévisible, qui peut aboutir à des phases de destruction et de reconstruction, mais qui n'est pas circulaire, et dont le sens consiste plutôt à se trouver constamment relié aux formes de malléable. L'importance de la forme réalisée par l'être est dérisoire et c'est ce qui explique que l'être, bien qu’il obéisse dans le fini à des lois physiques stables, suive, quand on y regarde bien, des lois qui défient cet ordre physique et qui se révèlent de ce fait en disjonction. Quant à l'hypothèse de la rétribution, l'être qui commet du mal voit son lien avec le malléable se détruire, ce qui risque de changer son être en relation avec la forme malléable qui le complète.

vendredi 13 février 2015

Si Dieu n'existe pas, c'est qu'il est autre que ce qu'on nomme tel; mais il peut encore exister dans un autre sens.
L'absolu n'existe pas.
Qu'est-ce que la création? 
Les créatures sont imparfaites parce que "Dieu" est imparfait - l'imperfection n'implique nullement que Dieu fonctionne sur le même mode que ses créatures...

mardi 10 février 2015

Sans être, Dieu serait un champ de ruines.

dimanche 8 février 2015

Si l'homme n'a pas réussi à identifier Dieu, depuis le temps qu'il le recherche, c'est qu'il ne l'a pas posé sous la forme adéquate. On peut définir cette forme  comme transcendantaliste, avec deux options : le polythéisme et le monothéisme. Il reste à définir Dieu de telle sorte qu'il soit connaissable, sachant que Dieu ne peut exister qu'à partir du moment où il existe sous une forme différente des structures que nous connaissons, ce qui explique que nous ne puissions estimer sa manifestation certaine.

mardi 3 février 2015

Le réel n'est pas irrationnel du fait des limites de la raison; le réel est créatif (la raison est subordonnée à la créativité).
Dieu est ce qui lie, en ce que le principe de départ, en tant que reconstitution, serait la contradiction, puis que le réel est formé de l'entrelacement entre malléabilité et être.
L'explication n'est pas à chercher dans le fondement, mais dans la différence entre ce qui est et ce que l'être contient de malléabilité.