mardi 23 septembre 2014

Le réel serait statique s'il était réflexion de deux matières stables; mais comme il est malléable, il est enversion, peut s'étendre et se développer.
La stratification prouve la malléabilité. Si le réel se déployait sur le modèle de l'étendue infiniment extensible, il serait unique dans ce type de déploiement. Or il est unique par stratification. 

mardi 9 septembre 2014

Ce qui fonde l'être, ce n'est pas le temps, mais l'infini. Si l'entendement pouvait aller au-delà de l'être, il devrait dépasser l'infini. L'être est formé sur le modèle des poupées russes, par enchevêtrement successifs et le mystère de l'infini fait qu'on ne peut envisager de fin à cet enchevêtrement de l'être sans concevoir la disparition de l'être. Tout ce qui vient à l'idée de l'entendement se manifeste sous forme d'être. D'où l'incompréhension de l'infini : l'entendement ne peut concevoir l'infini que sous forme d'être, ce qui constitue une déformation et qui empêche de formuler l'hypothèse selon laquelle l'être n'est que la résultante harmonieuse du processus initial, selon lequel le réel ne commence pas en être, y compris sous forme de majuscule (indéfinie).
La différence entre le possible et l'être, c'est que les possibles ne sont pas soumis au principe de non-contradiction. Ce qui va expliquer le passage du possible vers l'être, c'est que seuls les possible non contradictoires pourront devenir des étants. L'être est non-contradictoire. Le passage de la possible contradiction vers le non-contradictoire engendre également la singularisation, le non-contradictoire ne pouvant qu'être le singulier.