mercredi 20 mars 2013

Pas d'origine sans temps. La question de l'origine est liée au temps, qui présente pour particularité de ne pas avoir de limites, pour la raison que le propre du temps est de créer la limitation. La limitation est la résolution connexe à l'être, pas un problème inhérent au réel.
Il faut une reconstitution artificielle du réel selon les conditions de représentation de l'être, dans lesquelles la conscience humaine se trouve plongée. Et dans cette reconstitution, le réel crée l'être comme moyen de résolution de sa contradiction originelle intenable. Le temps est la condition d'être qui conduit à la limitation et au décompte.
La contradiction ne peut mener à l'autodestruction et la disparition, parce que le propre de la contradiction est d'aboutir à une forme supérieure. Le propre du réel est contenu dans le religieux, qui relie. Il ne peut relier du continu, de l'uniforme et de l'homogène mais la contradiction initiale contient la faculté de dédoublement comme condition de la pérennité du réel.
La contradiction désigne le moment du renversement disjonctif dans le mécanisme de l'enversion, entre l'être seul, prive d'extensible, et l'être forme en enversion, qui se trouve dote du pouvoir d'extensibilité et qui de ce fait n'est pas un stade finaliste, mais un processus disjonctif, non linéaire, créatif.
Quand les mathématiques écrivent que - 1 x 1 = -1, le négatif qui l'emporte sur le positif pourrait indiquer que l'hypothèse nihiliste se révèle justifiée - qu'il existe le néant, qui correspond en mathématiques au négatif. C'est oublier que le négatif renvoie encore à quelque chose et renforce plutôt l'hypothèse selon laquelle il ne peut qu'être - toute manifestation relève du quelque chose. 

jeudi 14 mars 2013

Plus l'individu est faible, plus il se modèle sur la loi du plus fort.
La  mort engendre le désespoir lucide du donné; sinon elle constitue la bonne nouvelle du renouveau.