jeudi 19 mars 2015

La question cruciale de la représentation est : perçoit-on les choses telles qu'elles sont (selon le point de vue de Dieu, d'après l'acception monothéiste) ou a-t-on un point de vue (comment le qualifier adéquatement?) déformé, partial? Et si oui, pourquoi?
L'éternité est une mauvaise compréhension de la permanence, car ce qui reste quelque chose ne le reste que parce qu'elle change tout le temps de forme, ce qui constitue la parade trouvée par la contradiction pour perdurer autrement qe sous sa forme initiale intenable. Le changement est une invention qui vient du fait que l'initial "reconstitué" n'est pas le même, mais le contradictoire. Du coup, la conception de l’éternité, en proposant une approche fixiste, considère que ce qui est éternel est ce qui ne change pas de forme, ce qui implique qu'il faille revenir aux commencements pour trouver cette forme et que tout le développement soit superflu, voire repose sur le caprice. Le fonctionnement du réel devient inexplicable, parce qu'il est mal compris.

mercredi 18 mars 2015

La seule unité qui existerait se résumerait à la fantasmatique contradiction, qui est un état de reconstruction.
La distinction est la fin du principe de non-contradiction. Contredire, c'est unifier, ce qui rend le mythe de l'unité tout aussi contestable que la complétude.
L'éternel retour, chez les Hindous en particulier, traduit la mauvaise compréhension par la mentalité transcendaliste et atavique de ce qu'est le renouvellement tel que l'entend le néanthiste : la faculté qu'a la contradiction initiale de susciter de la nouveauté dans sa résolution en être, et non de recommencer toujours la même forme, représentée en cercle, ce qui traduit l'incompréhension.