lundi 21 novembre 2011


Dieu est le lieur.
Dieu est l'unificateur.

vendredi 11 novembre 2011

Il n'y a qu'une possibilité pour  le réel : c'est un espace limité qui s'accroît et s'agrandit d'une manière régulière - convertir le contradictoire en ordre.

dimanche 6 novembre 2011

Pourquoi n'a-t-on jamais reconnu que le nihilisme était la question récurrente du non-être qui parcourt non seulement l'histoire de la philosophie, mais l'histoire de la pensée humaine, en incluant dans ce terme de pensée la question religieuse de type transcendantaliste? Parce que le nihilisme pose le problème de l'univocité et de l'homogénéité du réel. La doctrine de l'Etre, qui s'ancre dans le transcendantalisme polythéiste et accompagne le monothéisme suivant implique de facto l'homogénéité du réel, alors que le nihilisme revendique de manière irrationaliste l'hétérogénéité antagoniste du réel. Derrière l'erreur de l'antagonisme, le nihilisme pose la question cruciale : le réel est composé d'une texture hétérogène - mais non antagoniste, entre être et faire, entre l'être identifié comme fini par Aristote et le faire qui est abusivement appelé non-être en tant qu'incompréhension. C'est au néanthéisme de rétablir la correction, au sens où pour toucher la question de l'hétérogénéité complémentaire et antagoniste, il faut comprendre que le non-être ne peut exister (au sens où l'être est connoté comme le domaine de l'être, tandis que l'existence engloberait l'être et le faire), mais qu'il ne peut y avoir que du quelque chose, et pas seulement de l'être. Le nihilisme exprime la dégénérescence d'une théorie qui se bornerait à théoriser le réel à partir de son seul donné, soit du réel le plus concret et sensible. A ceci près que cette réduction du réel au donné intervient en premier, non en réaction de la théorie transcendantaliste par exemple, mais comme théorisation des sens ou théorisation immédiate.
La domination exprime la tronqure du réel.

mercredi 2 novembre 2011

L'inverse de l'être n'est pas le non-être au sens où le réel serait formé sur le mode du prolongement et de la symétrie (l'inverse). L'inverse de l'être est les contradictions, le pluriel contre le singulier, et manifeste le caractère asymétrique et discontinu du réel. L'enversion implique qu'il n'y ait pas de symétrie dans l'acte de sortir du piège de la contradiction par l'être, mais au contraire qu'il y ait dissymétrie, soit disjonction et irrégularité - de telle manière que la symétrie créerait l'identité au sens du maintien à l'identique, tandis que l'enversion crée du surplus asymétrique et non linéaire. C'est la caractéristique du faire que de créer en enversion de l'être, ce qui implique que le faire n'est pas le domaine fini non viable de la contradiction, mais qu'il contient en lui le terreau de la créativité en tant que l'incomplétude débouche sur le provisoire continu et indéfini (l'infini). Le faire permet le renouvellement de l'être. Le faire double l'être et l'englobe. Initialement, le faire serait à la fois le domaine de contradiction et l'englobant au domaine de contradiction. Puis l'être résolvant le domaine de contradiction par le domaine de non contradiction, le faire désigne surtout la possibilité de croissance néanthéiste de l'être, tandis que le non-être accolé à l'être explique la présence intime et prégnante du faire dans la structure et la composition de l'être.