lundi 17 décembre 2012

Nietzsche s'est trompé en pariant sur le nihilisme. Il essaye de distinguer le nihilisme réactif du nihilisme divin, rejette le réactif et promeut le divin, dont il serait le codificateur révolutionnaire - à ceci près qu'il n'apportera jamais de précisions fondant la positivité - définissant la spécificité du nihilisme divin. L'échec est ironiquement nihiliste. Le propre du nihilisme est de tenir le négatif pour la fin du réel, tandis que le transcendantalisme répond que la fin du réel est l'être. La queute du nihilisme est condamnée à la négativité, soit la pérennisation impossible. A ce compte, la quête de Nietzsche ne peut que verser dans la folie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire