vendredi 22 avril 2016

Quand on analyse la relation entre la liberté et la nécessité, on a souvent tendance à les opposer comme si l'on pouvait vivre soit librement, soit nécessairement. Mais la liberté survient sur la nécessité. Elle part de la nécessité, dont l'unicité est le signe de l'appauvrissement, et elle se montre plastique et potentiellement multiple, ce qui est la vraie définition de l'infini (notion mal comprise, d'où son expression négative). Entre parenthèses, c'est la preuve que l'un n'est pas la quintessence de la pensée, mais sa fondation et son point de départ. La pensée est fondationnaliste, au sens où elle confond le fondement et son développement (dans le même mouvement de pensée illusoire, elle estime que le réel a une fin, puisqu'il a un commencement, dans un anthropomorphisme qui lui fait confondre ce qui est fini et ce qui est infini et qu'elle ne peut définir).

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