mercredi 2 novembre 2011

L'inverse de l'être n'est pas le non-être au sens où le réel serait formé sur le mode du prolongement et de la symétrie (l'inverse). L'inverse de l'être est les contradictions, le pluriel contre le singulier, et manifeste le caractère asymétrique et discontinu du réel. L'enversion implique qu'il n'y ait pas de symétrie dans l'acte de sortir du piège de la contradiction par l'être, mais au contraire qu'il y ait dissymétrie, soit disjonction et irrégularité - de telle manière que la symétrie créerait l'identité au sens du maintien à l'identique, tandis que l'enversion crée du surplus asymétrique et non linéaire. C'est la caractéristique du faire que de créer en enversion de l'être, ce qui implique que le faire n'est pas le domaine fini non viable de la contradiction, mais qu'il contient en lui le terreau de la créativité en tant que l'incomplétude débouche sur le provisoire continu et indéfini (l'infini). Le faire permet le renouvellement de l'être. Le faire double l'être et l'englobe. Initialement, le faire serait à la fois le domaine de contradiction et l'englobant au domaine de contradiction. Puis l'être résolvant le domaine de contradiction par le domaine de non contradiction, le faire désigne surtout la possibilité de croissance néanthéiste de l'être, tandis que le non-être accolé à l'être explique la présence intime et prégnante du faire dans la structure et la composition de l'être.

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