jeudi 10 mai 2012

Il est capital de distinguer deux types de non-contradiction  : la première mène vers la croissance. Elle se montre anti-entropique. La seconde est au contraire entropique, c'est-à-dire qu'elle commet l'abus de rendre philosophique ce qui set une théorie physique (tout système fini mène au chaos). La non-contradiction chère à Aristote consiste à rendre possible la théorie à condition d'exclure l'infini, ce qui a pour tendance première de valider l'exigence de théorisation tout en omettant de préciser que la théorisation fini mène au néant et contient le néant. Du coup, la théorisation rappelle ce qu'elle est et ce à quoi elle tend : la pérennité du réel. La non-contradiction finie exprime la réduction idéelle du principe de non-contradiction tourné vers la croissance.

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