vendredi 17 décembre 2010

Dieu est reflet.
Derrière cette définition simple, ce qu'on nomme réel n'est enversion que parce que le mécanisme de création se trouve dans le reflet. C'est par ce reflet que l'univers existe. La seule définition de l'infini tient au reflet. Cela implique qu'il n'existe pas un lieu stable, fixe et fini, mais que tout ce qui est fini résulte de la scission (séparation) du reflet, que le réel soit à l'image du reflet, un mouvement indéfini et incessant entre des lieus qui n'ont pas d'indépendance autonome.
Quand on prend un lieu stable, fixe pour autonome, on opère une réduction, à l'instar du nihilisme qui estime que le fini est le réel. L'infini désigne le mouvement constant entre les finis, qui est la définition de l'infini et qui implique que le néant soit le complément de l'être. Mais aussi : que l'on comprenne bien que la véritable définition de l'infini réside dans le reflet, pas dans le néant, qui est fini et qui est contraint de susciter l'être en reflet pour atteindre à la viabilité.
L'infini exprime la viabilité du réel. Quant à l'être, il est le complément fini du néant (fini). L'infini est obtenu seulement par le mécanisme du reflet. Si l'on suit ce processus, fini + fini = infini, au sens où l'infini ne désigne pas un état, mais un lien. On ne peut localiser l'infini, non parce que la raison humaine n'est pas capable d'appréhender ce lieu, mais parce que tout lieu est incompatible avec l'infini.
Le lieu est l'être, le lien ne peut être effectué entre deux ou plusieurs lieux que par le néant. Si l'on peut distinguer deux lieux dans l'être et le néant, tant l'être que le néant sont indissociables l'un de l'autre, au sens où c'est le reflet d'envers entre les deux états qui forment les infinies structures du réel. Sans doute est-ce la raison pour laquelle il existe un lieu néant dans ce réel, qui désigne la possibilité d'un néant pur et d'un lieu qui soit supplément en sus du néant compris dans le reflet.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire