lundi 29 février 2016

Quand on se demande quel point commun existe entre tous les objets dans le monde, on trouve que tous promeuvent la malléabilité, au sens où ils la conservent ou l'accroissent (en ce sens, le sens de l'homme apparaît : il accroît le réel vers de nouvelles dimensions). Cette indication prouve que tous les objets sont connectés les uns aux autres, et que leur disparition en être ne signe pas leur disparition. Le fait qu'ils demeurent à l'état de ce qu'ils ont été constitue le seul moyen pour le malléable d'assurer sa pérennité (si le malléable existait à l'état pur, l'être n’existerait pas; en outre, le malléable pur signifie non pas un état viable alternatif à l'être, mais la contradiction à l'état inextricable, domaines de contradiction contre domaines de contradiction). Le fait que ce qu'on nomme éternité ne puisse exister à l'état seul, comme si l'éternité se trouvait séparée de l'existence du présent montre que son articulation se produit en direction du futur et que la persistance du passé se fait par rapport à l'avènement du futur. On n'existe qu'à l'état de transition entre les états de l'être, c'est la définition même de l'éternité.

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