mercredi 16 décembre 2009

I) Transcendantalisme.

Le changement repose sur le prolongement de type inclusif. Le transcendantalisme est la reconnaissance de l'inclusion et du procédé de dépassement inclus dans l'inclusion.
Polythéisme : dualisme. On contacte le grand Tout dans le prolongement. On nie dans l'opération de prolongement le rôle du néant. Le polythéisme exprime le système transcendantaliste le plus authentique, le plus faible et le plus viable.
Monothéisme
: la Trinité apparaît car il manque le néant. Manque un lien entre la perfection et l'imperfection; entre la complétude et l'incomplétude. L'inclusion de l'incomplétude dans la complétude rend inaccessible voire incompréhensible la complétude. La complétude est trop ardue à saisir pour l'incomplétude - le tout pour la partie.
Le transcendantalisme discerne la croissance, mais se trompe sur sa définition : le prolongement/augmentation.

II) Nihilisme.

Le changement est dans la destruction et l'antagonisme. Changement rare et prévisible. Le changement s'obtient à partir de la destruction.
Immanentisme : nihilisme moderne. Monisme de l'absence de changement à partir d'une stabilité ontologique se reflétant dans l'oligarchisme politique.
Hegel essaye d'opérer la synthèse entre le monothéisme et l'immanentisme avec son
Aufhebung, qui surmonte de manière finie, dans un système statique et stable. Du coup, on obtient un dépassement éreintant et impossible, un effort titanesque à la Sisyphe.
Le nihilisme est en faveur de la décroissance au nom de la complétude impossible et de l'adhésion au néant en tant que néant.

III)
Néanthéisme.

Dépassement selon un rapport d'
enversion et de réflection, dans lequel le néant est antithétique au dépassement. Il ne s'agit ni de surmonter/synthétiser, ni de détruire/décroître, mais de croître/diminuer.
Comprendre que la croissance passe par l'incomplétude de l'enversion, pas par le prolongement.
Nouvelle définition de l'incomplétude. On ne surmonte pas pour changer; on diminue et on néanthéise. C'est l'erreur de Hegel et c'est l'erreur spécifique de tous ceux qui sont pris dans les rets de la mentalité immannentiste. Influencés par le prolongement transcendantaliste et par l'antagonisme immanentiste, ils essaient le plus souvent de faire la synthèse comme Hegel et de tomber dans le consensus : opposition, puis synthèse/prolongement.
La croissance vers l'espace passe par l'opération de l'enversion, qui aboutit à la diminution croissante. C'est ainsi que l'on continue à changer et à croître.

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