samedi 16 avril 2011

Le réel est un, mais incomplet, d'où l'erreur de la nécessité qui prétend réunir l'un et la complétude avec son antériorité. Selon l'optique de la nécessité, le développement de ce qui est existe depuis son commencement, est prévu depuis son commencement. Mais de manière aveugle et hasardeuse : pas de téléologie ou de providence absolues, un mécanisme froid et implacable. Du coup, les plus grands partisans de la complétude ne sont pas les transcendantalistes, mais les nihilistes; tout comme les plus grands soutiens du dualisme ne sont pas les transcendantalistes (n'en déplaise à Nietzsche), mais les nihilistes. L'incomplétude permet d'expliquer la liberté et l'unité, tandis que la nécessité se révèle incapable de faire face au changement et à l'infini.

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