dimanche 10 avril 2011

Transcender la contradiction n'est pas prolonger le réel dans une structure être/Être (Heidegger dirait : étants/Être). L'état initial de contradiction, de néant et de chaos ne peut être surmonté et résolu que par l'usage du reflet. Le reflet crée en enversion un état complémentaire de non contradiction : l'identité, par l'opération de complémentarité entre le domaine fini de la contradiction et la production du domaine fini de la non contradiction. La résolution de la non contradiction ne peut s'envisager et se produire que par l'augmentation de l'être, ce qui implique que la croissance de l'être provienne d'une diminution du non-être et que le reflet soit le mouvement trouvé pour proposer un équilibre, soit une pérennité au réel en tant qu'unité. Ce qui résout la contradiction est le reflet. Ce qui produit l'identité est le reflet. Raison pour laquelle depuis le reflet l'on en puisse comprendre l'enversion du reflet et que l'on aboutisse à l'identité quais tautologique de l'être. Entre diminution quantitative et augmentation quantitative, on parvient à une stabilité qualitative, mais cette stabilité qui est la définition du réel et la condition de l'Un n'est pas un état figé et fixe. C'est un reflet structuré en enversion.

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