mercredi 19 septembre 2012

La mort serait définitive si l'être était exclusif. L'être présente la caractéristique d'être autant environné de malléable que de fini. La mort sanctionne le fait que pour accéder à la totalité, le réel a besoin de proposer un donné fini, qui est fractionné du point de vue de l'existence, parce que quand on est, on n'a pas accès au malléable. La mort sanctionne la finitude de l'être. L'éternité implique que la vie ne soit pas la reprise de la vie sensible en une vie qui serait à la fois singulière et éternelle. Au contraire, l'éternité signale que ce qui perdure est lié à toutes les autres parties de réel et en particulier à la dimension malléable à laquelle l'étant n'a pas accès. L'éternité implique un changement de forme, qui contredit la vie singulière éternelle du monothéisme ou la réincarnation du polythéisme (comme l'hindouisme). 

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