lundi 16 novembre 2009

Quand tu crois, tu croîs.

La grande question
néanthéiste, c'est d'expliquer le changement. On a le choix entre trois changements : croissance, stagnation et décroissance. Le changement consiste à changer de monde, soit à inclure du néant dans le sensible. L'échange est soit constructeur, soit destructeur. Il détruit quand il décroît. Il croît quand il construit. En aucun cas, il ne saurait demeurer stable, sauf à changer de structure du réel. L'échange est l'humanisation du néant, quand la destruction est le non humain. Le changement est la transformation du néant en ordre - l'ordonnation. L'ordre est stable seulement quand le changement est inexistant. Le changement intervient par rapport au mécanisme de l'ordonnation. Celui qui change est celui qui taille le néant en morceaux d'ordre. Le changement est la sculpture de la pierre brute vers la statue. Le changement est création, innovation, inspiration. Les Anciens ignoraient l'origine des Muses. Le néanthéisme la dévoile : le nouveau surgit de l'ordonnation. Le nouveau surgit de la formation des formes. Le nouveau est l'ordonnation de la violence, soit la construction de la destruction. C'est à partir de ce mécanisme que s'opère le changement. Quand le mécanisme est efficient, le monde de l'homme croît. Quand le mécanisme est déficient, qu'il passe de l'ordonnation au chaos pur, le monde de l'homme décroît. D'où l'importance de la croyance : croire, c'est croître.

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