mercredi 6 février 2013

Peut-être que le meilleur moyen de retranscrire l'explication au (et non : du) réel consiste à recourir à une comparaison globale et unique, pas à une décomposition artificielle, qui ne peut concerner un état non existant. Alors l'explosion caractériserait au mieux le moment fantasmatique de l'origine, explosion qui engendrerait le processus d'extensibilité. 
Mais l'origine n'existe pas, parce que le réel extensible signifie le réel adaptable, alors que l'origine désignerait ce qui précède à l'adaptation et qui du coup expliquerait l'adaptabilité. Le réel présente la qualité de s'adapter pour assurer sa pérennité, qualité qui passe par la faculté d'accroissement continu et qui empêche la dissociation propre à la question de l'origine, question qui ressortit de l'histoire et se déploie dans l'être.
Toute forme qui fait sécession est à l'opposé de la qualité de malléabilité, qui implique que le tout soit, non un espace à remplir, ce qui rend fort énigmatique (insaisissable) l'infini, mais une faculté à s'adapter - physiquement à croître, ce qui indique que l'infini résulte de la question mal posée, du problème insoluble, et qu'il faudrait substituer à l'infini, terme de surcroît négatif, l'extensible.

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